Jean-Luc Godard, Le Mépris, 1963 |
Autre
corps
dans ton corps, peu à peu
je t’ai changée.
Tes yeux.
Les yeux que
je croyais qui (ça au moins)
ne changeaient
jamais.
Du début à la fin.
Jamais.
Ils sont en toi un peu
changés.
dans ton corps, peu à peu
je t’ai changée.
Tes yeux.
Les yeux que
je croyais qui (ça au moins)
ne changeaient
jamais.
Du début à la fin.
Jamais.
Ils sont en toi un peu
changés.
in Combattant varié, Aux Cailloux des Chemins, 2020