L'ongle

Adolph von Menzel, Le Pied de l'artiste, 1876


























L’ongle glauque c’est moi
qui noircit ni verdoie
lente tombe à lui-même
pétale œdème

l’ivre plaie de conscience
simple point grain qui lance
l’orteil geint tel je suis
saignant ici

mais à nouveau se lève
la neuve ancienne sève
à nouveau le nouveau
drain qui rogne au

cœur l’écœurante humeur
par l’apparue noirceur
montée comme haut oracle
où la chair bâcle.